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Ferronnerie métallerie Mougins

Définition du forgeron

Ouvrier sachant forger à la main et tremper des pièces de petites et moyennes dimensions.

Etymologie

Forgeron à éliminé l’ancien français «févre».il se rapporte à la forge (XIIe siècle)qui vient du latin fabrica, c’est-à-dire atelier spécialisé en forge.

Définition du ferronnier

Marchand de fer neuf, d’objet en fer, de grosse quincaillerie, etc…
Leur vrai titre était celui de marchand mercier- ferronnier. Mais il ne faut pas oublier que les mots ferronnier, vendeur de fer, ferron, ferrailleur, était souvent pris l’un pour l’autre.
Dans un journal d’annonce de 1777, un Sieur Lefebvre, qui se dit marchand de fer, prévient le public qu’on trouvera chez lui «toute espèce de ferrures et de serrureries pour meubles et bâtiments, toute sortes de grosses et fines quincailleries d’Allemagne, d’Angleterre, et de France .
A cette époque, le fer se vendait surtout en barres carrés, ronde ou plate, en carillon, en bottes, en courçons, en cornettes, en plaques, en tôle.
Les cloutiers prenaient le nom de ferronniers
Suivant le Massonles ferronniers avaient pour patron Saint Lubin, dont ils célébraient la fête le 16 aout en l’église Saint-Leufroy.

Etymologie

Ferronnier est un dérivé du mot fer: métal, vient du latin ferrum.il se rapporte au mot ferron
XIIe siècle qui est un marchand de fer.

L’âge des métaux

Un forgeron sorcier d’ une tribu africaine raconte:
«Il y a des milliers d’années, un dieu pénétra de nuit
dans la maison du Maitre des Cieux, le roi de tous les dieux.
Les gardes avaient été endormis par magie, ainsi le dieu
Réussit à s’emparer du trésor de cette maison:
Le feu, qui a le pouvoir de fondre certaine pierres,
E t de libérer les métaux qui y sont emprisonnés.
Le dieu porta à ses ancêtres quelques tisons ardents,
Leur révélant ainsi le secret du feu et l’art du forgeron
Art vraiment divin, qui place les forgerons au rang
Des personnages les plus sacrés immédiatement après les prêtres.»

Cette légende montre l’étonnement de l’homme devant un phénomène provoqué par lui-même, mais qu’il ne peut expliquer. Il le considère donc comme «magique». Après une très longue période d’essais et d’erreurs, les forgerons surent extraire les métaux des minéraux, mais ils continuèrent à ignorer pourquoi il fallait procéder ainsi. Ce n est qu’au siècle dernier, avec l’essor de la chimie des métaux, que l’on trouva une explication à ce phénomène. Pendant plus de mille ans, le cuivre, l’étain, et leur alliage le bronze, furent les métaux les plus utilisés. Par la suite, les forgerons primitifs découvrirent encore d’autres métaux comme l’or le plomb et l’argent.
Il existait pourtant un minerai vraiment «difficile»: le fer.

Dans la nature, le fer est environ cinq cent fois plus abondant que le cuivre, il arrivait cependant qu’en jetant dans le four certains minéraux (magnétite, hématite, limonite, sidérite) on obtienne par la fusion du métal, c’est-à-dire son passage à l’état liquide sous l action de la chaleur. Au lieu de la coulée attendue, on recueillait une masse spongieuse, noirâtre, parsemé de trous. Aujourd’hui nous savons que ces minéraux contiennent du fer, puisque son point de fusion est très élevé: plus de 1500° C, température qu’ on ne pouvait atteindre dans les fours primitifs. Les infatigables pionniers des anciennes fonderies auraient cependant découvert que le fer pouvait être travaillé au marteau. Mais chauffé au rouge et martelé, ce métal, transformé en lame, était plus tendre, il s’émoussait et perdait facilement son tranchant.

Pourtant dans les montagnes situées au nord de la Mésopotamie, entre l’actuelle Turquie et l’Iran, il y a 3400 ans, un groupe de forgerons poursuivait obstinément ses expériences sur ce métal apparemment «inutile». Ils y découvrirent le secret de la trempe et de la transformation du fer en acier.ils chauffaient au rouge le métal sur le foyer, ou forge, et le travaillait sans plus attendre à coup de marteau. Puis ils le refroidissaient brusquement en le plongeant dans un baquet d’eau froide. En recommençant plusieurs fois ces différentes phases, ils obtenaient un métal d’une très grande résistance (idéale pour façonner des armes). Pendant deux siècles, le secret de se procédé fut jalousement gardé.

L’âge des métaux a commencé avec le travail du cuivre, il y a 6000 ans environ. Le fer, qui est utilisé depuis 3400 ans environ, ne devint d’un usage courant que 700 ou 800 ans plus tard. La découverte de la technique de fonte des métaux, marqua un progrès important dans l histoire de l’humanité.

Evolution de la ferronnerie

Les celtes ont excellé, plus que les peuples méditerranéen dans le travail de la forge. c est eux qui ont inventé le cerclage des roue de charrettes. Ces cercles de fer ont été une vraie révolution dans notre histoire. En effet, les romains conservaient les liquides dans des jarres en terre cuite, cependant elles étaient lourdes et fragile. Les celtes eurent l’idée d assembler des planches et de les cercler. C’est ainsi qu’ils inventairent le tonneau. En outre, cette habilité à travailler le fer leur servait à forger les armes.

En France les premiers ouvrages datent du XI siècle, et révèlent une technique aboutie, surement fondé sur une tradition (ex les pentures de la cathédrale du puy, de la fin du XI e siècle). Comme tous les métiers d’art, la ferronnerie évoluera vers la commodité, abandonnant un peu de ses caractères ordinaires de franchise, de parfaite cohérence des formes et de la technique de base . Ainsi les ornements de tôle repoussé, fixés à l aide de rivets, apparaissent au XVe siècle, pour remplacé les ornements trempés.

Une éclipse se produit en France au XVIe siècle, alors que la ferronnerie continue de s’épanouir avec exubérance en Italie, en Allemagne du sud, (grille du tombeau de Maximilien à Innsbruck (1598), animé de motifs floraux, de cartouches, d’angelots ), et en Espagne ( riche clôtures d’église à balustres, grille de fenêtre). Le XVIIe siècle Français donne des rampes d’escalier et des balcons passant de la pauvreté à une simplicité majestueuse, avec l’exception des deux somptueuses portes du château de maison (Louvre), ou des pièces fondues côtoient les éléments forgé. Le style louis XVI donne de remarquable composition au fer polis (grille du palais de justice de Paris
(1765) avec lesquelles contraste la décadence du XIXe siècle, due à la préférence des architectes néo-classiques pour les balustrade de pierre, puis à la généralisation des éléments de série en fonte.

Une renaissance, à laquelle a préludé l action de Viollet-le-Duc, se produit à l’époque de l art nouveau grâce au gout pour le métal, toujours docile au caprice de la ligne de Gaudi (maison Vicens 1880, balcon aux formes d’algues emmêlées de la maison Mila 1905 )de Guimard d’Horta ou de Majorelle. Ainsi les premiers ouvrages en fer forgé sont étroitement liés à la vie quotidienne: serrure , fer à cheval clefs, chandelier etc. Généralement d’assez faibles dimensions, ces objets se composent de plusieurs petites pièces soudées les une aux autres«à chaud» ,c’est-à-dire en martelant fortement le fer incandescentaux point de contact. Ils sont souvent garnis de simple volutes, motifs en forme d’S ou de C. Ensuite la ferronnerie s’étend à une plus grande échelle, dans le domaine de l art. Les réalisations sont destinées à des particuliers , des collectivité: des grilles, des portails, des décorations d’église, des volets, etc.

Actuellement l’art du fer forgé est de nouveau en vogue.

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